Magalie est cheffe de projet digitale depuis 5 ans dans une société en croissance. Elle est très investie dans son travail et ne compte pas ses heures, il faut dire qu’elle doute sans cesse de la qualité de son travail. Sa contribution et son engagement sont pourtant très appréciés de son employeur.
Un jour Magalie reçoit un appel d’un chasseur de tête qui lui propose un poste de Directrice Digitale dans une société florissante. Magalie est surprise, pourquoi a-t-il pensé à elle ?
Elle est flattée, mais ce qui prend vite le dessus c’est une sensation d’inconfort, un nœud dans l’estomac. Elle sait, elle, que le chasseur s’est trompé et qu’elle n’a pas toutes les compétences requises pour ce poste. D’ailleurs, elle ne coche que 80% des cases de la fiche de poste ! Avant de revenir vers le chasseur, elle échange avec son entourage. Tous la rassurent, lui rappellent ses nombreux succès et la poussent à candidater, mais elle reste paralysée par la peur. Agacé, un de ces proche lui conseille de faire appel à une coach professionnelle qui combat le syndrome de l’imposteur.
Ce syndrome, ce n’est pas elle. Elle, elle n’a vraiment aucun mérite, elle a juste eu de la chance ! Pour faire plaisir à son ami, Magalie contacte la coach.
La confiance s’instaure facilement. Après seulement quelques séances, Magalie prend conscience de son auto-sabotage. Elle a peur d’oser, de réussir là où elle ne se projette pas par manque de confiance en elle. Grâce au questionnement et aux actions d’inter-sessions, Magalie gagne en confiance en elle. Les séances de coaching lui permettent d’identifier ses croyances, ses freins, de travailler dessus et de croire davantage en ses capacités. 2 mois et 6 séances plus tard, elle se sent plus sûre d’elle et décide de rappeler le chasseur. Evidemment, le poste a été pourvu. Déçue, mais pas découragée, elle lui expose son profil, ses atouts et ses réalisations en lien avec ce type de poste.
Magalie a fait mouche, 1 mois plus tard, le chasseur lui propose une nouvelle opportunité. Elle prépare les entretiens avec sa coach et se sent légitime en démarrant le processus de recrutement. Tout se passe à merveille. Elle a osé et y est arrivé ! Elle est fière d’elle en signant son contrat de Directrice Digitale chez X.
Et vous, vous sentez vous un « imposteur » comme Magalie ?
Répondez aux 20 questions du test de l’échelle de Clance pour vous auto-évaluer: https://www.penserchanger.com/wp-content/uploads/2017/07/Echelle-de-Clance-du-Ph%C3%A9nom%C3%A8ne-de-l-Imposteur.pdf
?Le syndrome de l’imposteur est un sentiment de doute permanent sur sa propre compétence et sa légitimité, qui empêche de s’attribuer les mérites de ses réalisations. Les personnes qui en souffrent craignent d’être démasquées de leur « imposture » et attribuent leur succès à des facteurs extérieurs. Ce terme a été inventé par 2 psychologues américaines en 1978 P.R. Clance et S.A. Imes.
Les seules limites de nos réalisations de demain, ce sont nos doutes et nos hésitations d’aujourd’hui.
Elisabeth Roosevelt