Je ne pourrais mieux me définir. De la Bourgogne, j’ai l’amour du terroir, de la gastronomie et du vin. C’est là que j’ai pris goût aux fourneaux, j’aime mélanger les saveurs, surprendre et ravir les papilles de mes hôtes. De la Bretagne, j’ai l’amour des contes et légendes semés d’êtres féériques, des récits de marins et des épopées de voyages. C’est là que j’aime marcher des heures le long du sentier côtier, sentir les embruns, m’imprégner de la force des vagues ou du calme de la mer, entendre siffler le vent et sentir sa caresse, parfois cinglante, presque sauvage, sur mon visage.
Mais qu’y a-t-il entre la Bourgogne et la Bretagne ? Il y a Paris ! La ville lumière, qui, en presque 20 ans, m’a vue devenir adulte et m’a pourvue d’amis merveilleux. La ville qui m’a appris à connaître mes limites et mes faiblesses, et m’a donné l’opportunité de développer mon audace.
Directrice des systèmes d’information du siège d’une belle boite du CAC40 à moins de 40 ans, promise à une belle carrière, propriétaire d’un charmant appartement parisien, entourée d’amis aimants, globe-trotteuse à chaque épisode de vacances, sportive, lectrice insatiable … j’aurais pu continuer longtemps à me fondre dans ce moule confortable, socialement enviable et rassurant pour mes proches … mais je me serais perdue, ou plutôt je me serais oubliée.
Je fais des erreurs et cela m’apprend à développer mon intelligence de situation & mon assertivité. Il me faut prouver, sûrement plus que d’autres, pour être reconnue à ma juste valeur. Je sais ce que signifie devoir travailler deux fois plus pour obtenir une promotion. J’ai aussi la chance, en interne, de découvrir le développement personnel, de me former à l’animation de formation et au rôle de manager-coach. Je facilite, pendant 10 ans, des formations au leadership et au management et des sessions de co-développement, en parallèle de mon métier en systèmes d’information. À ces occasions, j’entends trop de femmes me dire « je n’ose pas », « je ne me sens pas assez compétente », « je n’y arriverai pas ». Ces paroles résonnent en moi, réveillent ma fibre empathique. Je cherche à aider, à apporter des paroles encourageantes et rassurantes, mais je me sens alors bien démunie.
Un premier bilan de compétences sème le doute « suis-je à la bonne place ? ». En ressort, l’importance que j’accorde à l’humain et à l’intelligence collective. J’aime donner, transmettre, accompagner, relever des défis, découvrir, rencontrer, sortir de ma zone de confort et en ressentir de la fierté. Pourtant en 2018 je ne suis pas prête pour le grand saut. C’est le second bilan entrepris en 2020 avec l’AVARAP, qui me pousse inconfortablement dans mes retranchements et me confirme mon besoin de changements d’orientation, d’environnement et de structure.
Tout commence par l’opportunité d’un plan de départ volontaire et d’une reconversion professionnelle. Je me forme au coaching professionnel avec l’école Coaching Ways dont je partage les valeurs : humilité, responsabilité, transparence et éthique. Je vis ces 9 mois de formation comme une transformation qui me révèle mes freins et l’étendue de mes ressources. La soif d’apprendre et le plaisir de travailler avec mon cerveau et mes émotions enclenchent déclenche une envie d’approfondir ces sujets et surtout de les partager et de les utiliser. Je dévalise les librairies, et m’inscris à d’autres webinaires et formations : ennéagramme, process com, coaching d’équipe … Je sens bien que ce n’est que le début du voyage.
L’histoire se poursuit par un simple constat : plus les années passent plus ce syndrome de l’imposteur, que j’ai rencontré si souvent, me semble injuste. Il est temps d’agir, de réagir et de contribuer à le combattre. Ma mission m’apparaît alors comme une révélation : accompagner avec enthousiasme et bienveillance les femmes à croire en elles & à s’épanouir professionnellement. Je veux faire jaillir en elles l’étincelle qui leur donnera conscience et plein accès à leurs ressources. Je veux les voir déployer leurs ailes, prétendre au métier ou au poste de leurs rêves, jouer le rôle de leur vie, afficher enfin, la posture audacieuse qu’elles n’osent pas affirmer.
Un nouveau lieu de vie où m’installer avec mon compagnon.
Un nouveau mode de vie professionnel indépendant
Un équilibre de vie pro-perso : rencontres, réseau, bénévolat